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BREVET D'INVENTION "PROCEDE ET DISPOSITIF DE IRRITENT ION DES MATIERES EN POUDRE"
L'invention concerne la manutention des matières en poudre et des solides à l'état de fine division, tels que, par exemple, le ciment, les matières premières du ciment, le charbon pulvérisé, la chaux, le carbonate de sodium, les catalyseurs en poudre, les engrais et les matières analogues, qui ont la propriété de se comporter comme un fluide lorsqu' ils sont mélangés avec de l'air ou un autre gaz inerte en pro- portions appropriées. Plus particulièrement l'invention con-
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cerne un nouveau procédé permettant de faire arriver d'une manière continue ces matières en un point élevé avec un débit sensiblement constant, ce procédé étant d'une application simple et économique.
L'invention concerne, de plus, une installation convenant à l'application de ce procédé, qui est de forme ramassée, de comporte pas de pièces en mouve- ment ni de mécanismes de commande compliqués et peut être incorporée aux diverses installations chistantes au prix de modifications peu importantes.
Outre que la nouvelle ins- tallation sert à élever les matières pulvérulentes, elle peut être combinée d'une manière particulièrement avantageuse avec un récipient à hauteur de charge constante et un four- nisseur ou distributeur volumétrique de façon à débiter d'une manière continue une matière de densité (poids par unité de volume) sensiblement constante, à une vitesse constante dans le cas d'applications telles qu'un distributeur de charbon pulvérisé, un distributeur de matières premières alimentant un four rotatif ou une machine à emballer des matériaux tels que la chaux ou le ciment. Une autre application importante de l'invention consiste dans le mélange des matières pulvéru- lentes dans un réservoir ou un silo.
La manutention, le transport et l'emballage de forts -tondages de matières sensiblement sèches finement broyées ou en poudre constituent un problème très important à résoudre dans diverses opérations de fabrication. Dans une usine à ciment par exemple, la manutention et l'empaquetage du ciment fini exigent des installations considérables, de même que la manutention du charbon pulvérisé et des matières premières sèches du ciment. De nombreux procédés ou combinaisons de procédés pneumatiques ou mécaniques ont été proposés à l'ef- fet de transporter et d'élever des matières pulvérulentes,
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et certains de ces procédés sont appliqués avec succès. Ce- pendant les installations nécessaires sont généralement con- sidérables et consomment souvent une grande quantité d'éner-- gie.
Dans certains cas, on désire n'élever les matériaux qu'à une hauteur relativement faible et, à cet effet, la construction d'une installation susceptible de transporter et d'élever les matériaux à de grandes distances n'est pas justifiée. Dans ce cas, on a souvent recours à des dispositifs mécaniques, tels que des élévateurs à godets, mais les in- convénients d.u fonctionnement de ces appareils rendent géné- raleme nt leur usage peu avantage ux. Il a également été pro- posé d'appliquer le principe de "1'éjecteur pheumatique" à l'élévation des matières pùlvérulentes et, à cet effet, on fait passer de l'air à haute pression dans un tuyau, au- dessous de la surface de la matière en poudre, pour exercer une action d'aspiration par détente.
Divers artifices ont été employés pour faire arriver la matière avec un débit constant dans la zone dans laquelle l'air, en se détendant, la recueille et relève dans le tuyau, mais ces moyens n'ont pas donné satisfaction dans la pratique. D'autres procédés proposés, basés sur l'application d'une pression réduite dans un réservoir ou d'une pression positive dans un réser- voir de soufflerie ou de stockage inférieur, exigent une ins- tallation mécanique très compliquée pour réaliser une ins- tallation sous pression à circuit fermé. De plus les mécanis- mes de commande et les conditions de sécurité font que,, dans la pratique industrielle, ces procédés n'ont guère de valeur lorsqu'une élévation des matières ou leur transport à des distances considérables ne sont pas envisagés.
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En conséquence, l'invention concerne un procédé pour elever les matières pulvérulentes, qui est basé sur des principes différents de ceux des installations antérieures et qui de présente leurs inconvénients. La mise on pratique du nouveau procédé s'effectue au moyen d'un tuyau ou conduit généralement vertical ayant un orifice d'admission situé au- dessous de la surface des natières à élever, et en introdui- sant dans ces matières un gaz inerte, tel que l'air, en quan- cité et d'une manière propres à les fluidifier.
Du fait de ce traitement de fluidification, les matières pulvérulentes ont tendance à pénétrer dans l'orifice d'admission du tuyau, et un supplément d'air est alors introduit dans la matière fluidifiée contenue dans le tuyau, en un point voisin de son orifice d'admission, le volume et la vitesse de cet air étant tels que la matière fluidifiée monte dans le tuyau au-dessus du niveau de la masse principale de cette salière. L'inven- tion concerne aussi une nouvelle installation permettant la mise en pratique du procédé décrit ci-dessus, ainsi qu'un procédé et une installation permettant de débiter des matiè- res pulvérulentes à une vitesse constante en les élevant et de maintenir une masse ce ces matières élevées,
de hauteur constante, de laquelle elles sont retirées par un orifice fixe.
L'expression "fluiddifie" employée dans la descirp- tion, doit être considérée comme désignant une opération par laquelle un gaz inerte, tel que l'air, est diffusé dans une masse de matières solides à l'état de fine division en quan- tité et d'une mainèresuesceptibles de former un mélange sen- siblement homogène de gaz entraîné et de matière solide qui est fluide ou librement mobile et qui possède dans une assez large mesure les propriétés d'un liquide.
L'expression
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"matières pulvérulentes" doit êtreconsidérée comme désignant toute matière solide qui,'relativement; sèche, possède une forme et une grosseur de particule et des propriétés telles que, après qu'elle a été convenablement "aérée" ou "fluidifiée", ses propriétés sont celles d'un fluide comme il a été dit plus haut.
L'invention est facile à comprendre d'après la des- cription détaillée qui en est donnée ci-après avec le dessin ci-joint à l'appui, sur lequel: la fig, l est une vue schématique verticale , avec coupe partielle d'une installation permettant de mettre le nouveau procédé en pratique, la fig. 2 est une vue schématique verticale avec coupe partielle d'une installation élévatoire à plusieurs éta- ges, la fig. 3 est une coupe verticale représentant des détails de construction d'une forme d'installation adoptée de préférence, la fig. 4 est une vue de détail à plus grande é- chelle de la portion d'admission d'un tuyau de sortie du type employé dans l'installation de la fig. 3, la fig. 5 est une coupe horizontale suivant la ligne 5-5 de la fig. 4, la fig.
6 est une coupe verticale d'une forme d'ins- tallation servant à distribuer des matières pulvérulentes, telles que du charbon pulvérisé, avec un débit constant, la fig. 7 est une coupe verticale d'une variante d'une installation servant à distribuer des matières pulvéru- lentes avec un débit constant, la fig. 8 est une élévation,-avec arrachement partiel, de l'installation de la fig.7, à angle droit par rapport à cette figure,
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la fige 9 est une coupe verticale d'une variante de l'istallation de distribution à débit constant appliquée à un four rotatif, la fig. 10 est une coupe suivant la ligne 10-10 de la fige 9 et la fige 11 est une élévation avec coupe partielle de la nouvelle installation appliquée à une installation d'empaquetage.
L'installation de la fige 1 comporte unsile ou réservoir 12 destiné à contenir la matière pulvérulente à élever et pouvant avoir une forme courante quelconque, avec un fond plat ou conique. Des dispositifs diffuseurs de gaz 13 sont montés dans ce réservoir au voisinage de son extré- mité inférieure et divers dispositifs, tels que des couronnes de distribution d'air eu des plaques perforées, peuvent ser- vir à cet effet, quoiqu'on emploie, de préférence des corps poreux offrant ou forte perméabilité aux gaz,
tels que des briques ou pierres poreuses ou les organes poreux qu'on trouve maintenant dans la 'commerce sous forme de plaques pla- tes en alumine granuleuse etc. Ces plaques exercent un effet d'aération superficielle satisfaisant et on peut les faire travailler avec une faible différence de pression du gaz.
Ils peuvent être installés en position horizontale ou autre, sui- vant les besoins, et, de préférence, sont alimentés d'air à basse pression, c'est-à-dire sous une pression inférieure à @ 1,05 kg/cm par un tuyau 14, à l'aide d'un ventilateur, par exemple.
La matière à élever passe du réservoir 12 dans un tuyau ou conduit élévatoire 15 suivant une direction générale verticale, partant de l'intérieur du réservoir et aboutissant au point de distribution désiré, qui est représenté sous ferme d'une trémie ou réceptacle 16. La portion inférieure ou
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buse d'admission 17 du tuyau 15 a de préférence une forme co- nique, et un tuyau 18 communiquant avec une source appropriée d'air à basse pression débouche dans cette portion inférieure et, de préférence, y pénètre sur une courte longueur. Le ré- servoir 12 communique avec l'atmosphère par un orifice d'é- chappement 19, de même que le réceptacle 16 par des orifi- ces d'échappement 20.
Lorsqu'on manutentionne certaines ma- tières, il peut être avantageux de relier certains des orifi- ces d'échappement ou tous à une installation collectrice de poussières, mais cette disposition ne fait pas diminuer nota- blement la pression régnant dans les deux récipients et, dans tous les cas, cette pression est égale pu sensiblement égale à la pression atmosphérique.
Dans certaines applications de l'invention, le ré- servoir 12 sert seulement de récipient intermédiaire de flui- dification de la matière, et le stock de cette matière est contenu dans un réservoir principal 21 situé à distance et communiquant avec le réservoir 12 par un tuyau transporteur 22.
Si on le désire, ce tuyau peut comporter des dispositifs transporteurs mécaniques ou pneumatiques donnant la certitude que la matière arrive d'une manière continue dans le réser- voir 12 et que son niveau s'y maintient entre les limites voulues.
Pour appliquer dans la pratique le nouveau procédé au moyen de l'installation décrite élevant la matière d'une manière continue, une provision de matière est continuelle- ment maintenue dans le réservoir 12, dont le niveau reste constamment à une assez grande hauteur au-dessus de l'extré- mité inférieure de la buse d'admission 17 du tuyau élévatoire 15.
L'air arrive par le tuyau 14 dans le dispositif diffu- seur sous une pression de 0,21 à 0,35 kg/cm2 par exemple,
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et on fait arriver #le l'air à peu près à la méfie pression et en volume/sensiblement plus grand par le tuyau 18 pour le faire pénétrer dans la matière à l'extrémité inférieure de la buse d'admission. Sous l'action de l'air introduit à travers le dispositif diffuseur, la masse de la matière qui entoure la base d'admission 17 devient fluide et tend à s'élever dans cette buse et à venir sur le trajet de l'air sortant par le tuyau 18,
Il en résulte que la densité de la matière diminue encore et que la matière monte dans le tuyau éléva- toire avec l'air et en sort, à l'extrémité supérieure, sous forme d'un courant continu. La matière fluidifiée que con- tient le réservoir descend d'une manière continue et pénètre dans l'extrémité inférieure de la buse d'admission pour rem- placer celle qui a monté dans le tuyau élévatoire, et l'opé- ration continue indéfiniment.
Des essais réalisés avec l'installation décrite ci- dessus ont montré que l'aération de la matière à élever est indispensable pour la mise en pratique du procédé et que la capacité un pouvoir élévatoire de l'installation dépend de l'aération de la matière ainsi que de la hauteur de charge de cette matière dans le réservoir.
Lorsque la matière est convenablement aérée, elle prend l'aspect d'un liquide à l'état d'ébullition modérée, sans que ces jets d'aire paraissent émerger de sa surface. Si le volume d'air arrivant dans la matière est insuffisant pour assurer son aération, la capacité de l'installation diminue.
De mênem lersque la. matière est convenablement aérée, une hauteur de matière minimum au-dessus de l'extrémité del'orifice d'admission du tuyau élévatoire est nécessaire pour faire fonctionner l'installation à sa capacité totale'; si cette hauteur diminua et devient infé- rieure à ce minimum, la capacité diminue, mais l'installation continue à faire monter la matière jusq'à ce que la hauteur
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ait diminué à une valeur de l'ordre de 15 cm.
La pression et le volume de l'air arrivant à la buse d'admission du tuyau 15 sont également importants et il apparait que la pression et le volume de l'air qui arrive doivent 'être choisis de façon que la matière et l'air se meuvent dans le tuyau à une vitesse comprise entre 15 et 18 m par seconde. Le volume d'air.arrivant dans la buse d'admission est sensiblement plus grand que celui qui est nécessaire à l'aération de la matière. Par exemple dans un cas particulier, le débit. de l'air arrivant dans la buse d'admission était d'environ 32 mc par minute, et celui de l'air d'aération d'en- viron 0,17 mc/min. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque l'extrémité du tuyau d'arrivée d'air pénètre dans la buse d'admission sur une longueur d'environ 50 à 63 mm.
L'effet produit en faisant pénétrer davantage l'extrémité du tuyau à air dans-la buse d'admission est peu sensible, . mais, à mesure qu'on retire l'extrémité du tuyau de cette buse, la capacité de l'installation diminue.
La hauteur à laquelle la matière peut être élevée est fonction des propriétés de la matière et des caractéris- tiques de l'installation utilisée. En conséquence, il existe une limite pratique au delà de laquelle une installation don- mée ne peut pas faire monter une matière donnée. Si on désire élever la matière au delà de cette limite, l'opération doit s'effectuer par échelons, dans une installation telle que celle de la fig. 2. Cette installation comporte un réservoir
23 avec dispositif diffuseur 24 monté à son extrémité inféri- eure et alimenté d'air par un -tuyau 25. La matière élever est stockée dans un réservoir principal 26, d'où elle arrive par un tuyau 27 à l'intérieur du réservoir 23. Ce réservoir communique avec l'atmosphère par un orifice 28.
Un tuyau
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clévatoire e 1 à , pourvu dTUl1' huse .à ' iiài:i1 ;J s La n j0 , Ça préférence ce i o.r:.;a conique, à son extrémité inférieur .3, partae l'inté- -,-D.Lt.le e c .L,.U,e, s ôn bJ.lJ.Ll"l'lliJC lnl0;rleur,o, l)CJ.2,iJrG c 1- ' ..LlJiJ0- r. i e u r du. réservoir 1.2., et l'air ¯r:c¯vc: à 1. ' i ri 45 6 ri .. i>.=. de Ici buse 50 par au i;u,,%:¯,.. 1m Le tuyau pénètre dans un récipient interfacdiaire 32 et se vermine 3. une asse? '¯1'éll'l;¯ , '.'WA7'r,,?l,lT' i,Lt-àesxus ce son fond, et un tuy,,:u ..1;.V,'i;Clr 2.2. par'uant de l'loterie nr du Técipii<;t 1 débouche dans UI1.-<"- trémi± ou rocep- -tacle ,2.1.
Le tuyau. comporte à son e-tr: ::¯ité inférieure une busc d'admission conique 2.2, ,3- 1'e,itr,r:lité inférieure duquel l'air est introduit par un tuyau d'alimentation d'air 36, Pour égaliser la pression dans le récipient intermédiaire 32
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et le réceptacle 4, un tuyau ù' échappement 21. partant de la partie supérieure du réceptacle débouche dans le récipient 52 , au-dessus du niveau de la matière qui s'y trouve. Comme dans la forme de construction de la fige 1, le réceptacle comporte des orifices d'échappement 38
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Pour faire monter la matière d'une manière c-on'Liiiac- au moyen de 1'installation de 'la fig.
2, on maintient une cer- taine quantité de matière d'une hiëre continue dans le ré- servoir 23 à un niveau supérieur à l'extrémité inférieure de la buse d'admission 30 du tuyau élévatoire 29. La matière est fluidifiée par l'air introduit au moyen du dispositif diffu- seur 24 et, pendant que la matière fluidifiée monte dans la buse d'admission, on y fait entrer un supplément d'air par
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le tuyau 21.
La matière monte dans le tuyau.,12 et arrive dans le récipient 32, où elle s'accumule jusqu'à ce que son niveau dépasse l'extrémité inférieure de la buse d'admission 35 du tuyau 33, La matière est toujours à l'état fluidifié et, par suite, n'a pas besoin d'être aérée dans le récipient 32
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Elle pénèvre dans l'orifice di admisfÍon 22. et un supplément d'air est introduit dans cette matière par le tuyau 36 Elle
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monte alors par le tuyau et arrive d<¯:s le réceptacle 2i.
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La construction d'appareil de la fig. 3. comporte plusieurs caractéristiques qui ont été trouvées particulière- ment avantageuses dans la pratique. Elle comporte un silo ou réservoir 39 pourvue d'une extrémité inférieure conique 40, . présentant une ouverture de nettoyage fermée par une porte 41.
Le dispositif de fluidification c. onsiste en un boîtier 42 monté dans la portion conique 40 au voisinage de s'on extré- mité inférieure et portant des plaques poreuses ou blocs d'aération 43, L'air arrive dans le boîtier par un tuyau 44 contenant une soupape de réglage 45 et s'échappe à travers les plaques pour pénétrer dans la matière contenue dans le ré- servoir. La matière sort du réservoir par un tuyau élévatoire 46 comportant à son extrémité .inférieure une buse d'admission 47 conique. L'air est introduit dans cette buse par une tu- yère 48 qui débouche dans l'extrémité de la buse d'admission et qui est alimentée 'air arrivant par un tuyau 49 compor- tant une soupape de réglage 50.
Les tuyaux d;air 44 et 49 sont alimentés par un tuyau d'arrivée d'air commun 51.
La matière à élever est introduite dans le réser- voir ±±'par un tuyau 52 venant d'un récipient de stockage, et le réservoir comporte des dispositifs avertisseurs de ni- veau supérieur et inférieur, 53 et 54. qui peuvent être de tout type courant et indiquent le niveau de la matière ou font fonctionner des dispositifs de commande automatiques bien connus. Le réservoir 39 communique avec l'atmosphèrEPAR un orifice d'échappement 55.
Quoique la buse d'admission du tuyau élévatoire puisse être cylindrique et consister simplement dans un bout de tuyau, on a constaté qu'il est avantageux de lui donner la forme d'un tronc de cône, dont les parois font un angle d,'environ 106 avec la paroi du tuyau élévatoire, fig.4 et 5.
Cette buse d'admission conique a pour effet d'améliorer
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le mélange de la matière fluidifiée et de l'air sapplementai- re et sussi de permettre au- courant de mélange de passa la masse principale dans la base d'admission avec une faible parte par frottement, étant donne que la section de l'cuver- -bure asnulaireentre la tuyere à air et la paroi de la base d'admission peut être sensiblement plus grande que celle du tuyau, élévatoire.
La tuyère à aire peut être alimentéepar un tuyau air traversant le fond du réservoir, comme à la figure 1, ou, .ci on le désire et ainsi que l'indiquent les fig. 4 et 5, on pout faire arriver l'air dans l'orifice d'admission 56 du tuyau57 par un tuyaud'arrivée d'air 58, qui traverse une paroi latérale du réservoir et se termine par un coude, dont une extrémité est centrée avec l'orifice d'admission par des ailettes 59.
Le procédé suivant l'invention permet de faire monter des matières pulvérulentes à une assez grande hauteur et rapidement. Par exemple, on a fait fonctionner une ins- tallation comportant un tuyau ascendant de 203 mm de diamètre et de 5.96 m de hauteur, pour faire monter du ciment Portland ordinaire, avec un débit horaire de 38 me environ avec environ 37 litres d'air à une pression d'environ 0,24 kg/cm2 par kg de ciment élevé. Dans ces conditions, la matière et l'air montaient dans le tuyau élévatoire à une vitesse d'en- viron 17,8 m/sec.
Outre son application à l'élévation des matières, le procédé suivant l'invention permet de réaliser des éco- nomies intéressantes dans les opérations de mélange des ma- tières pulvérulentes contenues dans un réservoir ou un silo.
Il arrive souvent que des charges de matières de diverses propriétés sont placées dans un même réservoir ou récipient de stockage et qu'il est nécessaire de les mélanger, pour que les propriétés du produit retiré du récipient soient
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uniformes. Ce mélange peut s'effectuer en faisant monter la matière d'un récipient à un autre et en la faisant ensuite redescendre de celui-ci au premier. Après avoir fait parcou- rir ce circuit à la matière à plusieurs reprises, on consta- te que la matière traitée a été mélangée et est devenue uniforme .
Si la contenance du récipient est suffisante pour contenir la totalité de la matière à mélanger', l'action de mélange peut s'effectuer en ramenant directement au ré- cipient inférieur la matière qui se déverse du tuyau éléva- toire, ou bien on peut faire usage d'un.tuyau se terminant dans le dit récipient inférieur, de sorte que la matière se déverse simplement de la partie supérieure du tuyau et retom- be sur la masse de matière contenue dans le récipient.
La figure 6 représente une forme de réalisation de la nouvelle installation servant à distribuer les matières pulvérulentes avec un débit constant. L'installation comporte un silo ou réservoir 60 avec, au voisinage de son extrémité inférieure, un dispositif diffuseur de gaz, et un faux-fond
61 formé de blocs en une matière perméable aux gaz. L'air arrive au-dessous des blocs par un tuyau 62 venant d'un ven- tilateur non représenté et, passant à travers les blocs 61, pénètre dans la matière à traiter, pour la fluidifier. Le ré- servoir communique avec l'atmosphère par un orifice d'échap- pement 63 et, par suite, est maintenu intérieurement à la pression atmosphérique.
Dans certaines installations, il peut être avantageux de raccorder 1''orifice d'échappement avec une installation collectrice des poussières, mais cette 'disposition ne fait pas diminuer la pression régnant dans le réservoir à une valeur sensiblement inférieure $ la pression atmosphérique. Le réservoir comporte aussi un tuyau d'admission 64, par lequel on peut y introduire un supplé- ment de matière.
Si on.le désire, il peut aussi comporter des
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dispositifs avertisseurs de niveau supérieur et inférieur, indiques respectivement eu 65 et66, et ces dispositifs peu- vent soit simplement donner une indication lorsque le niveau
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c,e la matière est trop élevé ou trop bas dans s le réservoir, soit commander le dispositif o'alicientation en matière du r é s e rvo ir, comme J'habitude.
Le réservoir comporte au voisinage ce son extrémité
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supérieure, une ouverture qui fait c, [JLLlniCU(3r l'intérieur du dit réservoir avec un réceptacle 67. Sous la forme repré- sentés., le 67 comporte une paroi inclinée 68 diri- vers le bas et s'éloignant du bord inférieur 6J3 de l'ou- verture.Son extrémité inférieure présente un orifice ce sor- tie 67a par lequel la matière peut passer dans un dispositif fournisseur volumétrique 70, d'où elle est transférée à un tuyau transporteur 7.1 qui la fait arriver, en suspension dans l'air, à tout point de distribution désiré.
L'élévation de la matière du réservoir 60 au ré-
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ceptacle 67 s'effectue au moyen d'un tuyau 72, qui suit une direction ;,.:r.l::rc:.le ascendante dans le récipient et comporte, à son extrémité inférieure, une portion d'admission 73, de
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i,..r.me tronconique. Le tuyau 72 se recourbe à son extrémité supérieure, au point Z4 , et son '6X1;I'C:lTlité supérieure débouche de préférence dans le réceptacle fil. a travers une ouverture de la paroi du réservoir.
Un tuyau d'arrivée d'air 75 tra- verse le ,-fond du réservoir et son faux-fond et se termine à
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une courte distance dans la buse d'adnission 73 du tuyau 72. L'air arrive dans le tuyau f par un tuyau 76 partant d'une soufflante., et le volume de l'air arrivant par le tuyau
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est sorisibldliciiü plus grand (jue celui qui sert à fluidifier la matière.
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Pour se servir de l'installation décrite'ci-dessus, on fait arriver la matière pulvérulente dans le réservoir 60 où une masse de cette matière est maintenue à un niveau compris entre les dispositifs avertisseurs supérieur et infé- rieur 65,66, L'air arrive à travers le faux-fond, se diffuse dans la matière en la fluidifiant et, par suite, celle-ci commence à monter dans la buse d'admission 73 du tuyau 72, Un volume d'air sensiblement plus grand arrive par le tuyau 75 dans la buse d'admission 73, puis l'air et la matière montent dans le tuyau 72 à une vitesse considérable et la matière se déverse par l'extrémité courbe 74 du tuyau 72 dans le réceptacle 67. Une fois celui-ci rempli jusqu'au ni- veau du bord 69 de l'ouverture prévue entre le réceptacle et le réservoir, l'excès de matière retombe dans lé réservoir en passant par-dessus ce bord.
La matière contenue dans le réceptacle passe par l'orifice de sortie dans le dispositif fournisseur volumétrique et, étant donné que la paroi 68 et les autres parois du réceptacle délimitent un espace de profondeur constante, la hauteur de matière au-dessus de l'o- rifice de sortie est constante. Il en'résulte que la matière s'écoule avec un débit uniforme par l'orifice dans le dis- positif fournisseur qui, par conséquent, la fournit avec un débit constant au tuyau transporteur 71.
L'installation des fig. 7 et 8 comporte un réser-' voir séparé du réservoir principal d'alimentation.'Le réser- voir 77 comporte, à son extrémité inférieure, un diffuseur d'air sous forme d'un faux-ond 78 en une matière perméable aux gaz, au-dessous duquel l'air arrive par un tuyau 79. Le réservoir 77 communique avec l'atmosphère par un orifice d'échappement 80 et est alimenté de la matière par un tuyau 81. Un tuyau élévatoire 82 s'élève du voisinage du fond du
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réservoir 77 et en sort à travers sa paroi supérieure.
Le tuyau 82 comporte à son extrémité inférieure une portion d'ad- mission 83 dans laquelle l'air servant à faire monter la matière estadmis par un tuyau 84 alimenté d'air par un tuyau 85, Le tuyau 82 débouche dans un réceptacle 86 monté à la hauteur voulue et communiquant avec l'atmosphère par un orifi- ce d'échappement 87 Le réceptacle 86 comporte, au voisinage de son extrémité inférieure, un orifice de sortie 86a ci'ou part l'enveloppe 88 d'un transporteur hélicoïdal. Le trans- porteur comporta un arbre 89 portant cesailettes hélicoïdales 90,et l'arbre,
qui se prolongejusqu'à la partie inférieure du réceptacle, peut être actionné d'une manière quelconque appropriée, par exemple par une poulie 91. L'enveloppe compor- te à l'extrémité éloignée duréceptacle un orifice de sortie d'où part un tuyau 92. La paroi du réceptacle est percée d'une ouverture 93 placée à une certaine distance au-dessus de son fone, et un tuyau de retour 94 part cie cette ouverture et a- boutit à l'intérieur du réservoir 77.
L'installation des fige 7 et 8 fonctionne de la manière suivante : La matière est fluidifiée dans le réservoir 77 et monte ensuite par le tuyau 82 dans le réceptacle 86 La hauteur de la masse de matière contenue dans le réceptacle 86 est constante, étant donné que l'excès éventuel de matière peut se déverser en passant par-dessus lebard inférieur de l'ouverture 93 et revenir par le tuyau 94 dans le réservoir 77.
Etant donné que la hauteur de la matière au-dessus de l'orifice (le sortie 86a est constante, la matière en sort avec un débit constant sous l'action du transporteur hélicoï- saj qui se comporte comme un fournisseur volumétrique
L'installation de la fig.9 comporte un réservoir 95 dont l'extrémité inférieure est conique et qui reçoit la
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matière par un tuyau 96.
Ce réservoir communique avec l'at- mosphère par un orifice d'échappement 97 et comporte des avertisseurs de niveau supérieur et inférieur 98 et 99.res- pec-bivement, Des diffuseurs d'air sont montés dans le récipi- ent au voisinage de l'extrémité inférieure de la portion conique et ont la forme d'une boîte 100 dont la paroi supé- rieure 101 est enune matière perméable aux gaz . L'air de diffusion arrive à l'intérieur de la boîte ,par un tuyau d'alimentation 102, commandé par une soupape 103 et raccordé à un tuyau 104 venant d'un ventilateur 105.
Un tuyau élévatoire 106 comportant à son extrémité inférieure une portion d'admission tronconique 107 s'élève d'un point situé au-dessus des diffuseurs d'air, traverse la paroi supérieure du réservoir et se termine dans un récepta- cle 108 monté à la partie supérieure du réservoir. L'air servant à élever la matière est introduit dans la portion d'admission du-tuyau 106 par une tuyère 109 qui traverse la boîte 100 et le fond du réservoir et qui reçoit l'air d'un tuyau 110 contenant un robinet à soupape 111 et.se raccordant au tuyau à air 104. Le réceptacle 108 comporte un orifice de sortie auquel se raccorde l'enveloppe 112 d'un transpor- teur hélicoïdal.
L'enveloppe du transporteur comporte un orifice de sortie d'où part un tuyau 113 qui aboutit à l'ex- trémité supérieure d'un four rotatif 114. Pour pouvoir main- tenir une hauteur de matière constante dans le réceptacle 108, celui-ci renferme une paroi 115 située d'un côté d'un orifice de sortie 116 qui communique avec l'intérieur du réservoir 95 par une ouverture percée dans la partie su- périeure de ce réservoir. La matière élevée par le tuyau 106 dans le réceptacle se rassemble d'un côté de la paroi 115 jusqu'à ce qu'elle commence à se déverser par-dessus le bord supérieur de la paroi et à revenir par l'orifice 116 à
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l'intérieur du réservoir.
Une hauteur constante -le matière est ainsi maintenue au-dessus de l'orifice par lequel le transporteur hélicoïdal est alimenté, et celui-ci, qui sert de fournisseur volumétrique, fonctionne avec un débit constant.
La fig. 11 représente une installation permettant d'appliquer le nouveau procédé à l'alimentation en matière pulvérulente d'un dispositif d'ensachage. L'installation comporte un réservoir 117 dont l'extrémité inférieure est conique et dans lequel est monté un dispositif diffuseur d'air 118, semblable à celui de l'installation de la fig.9.
Le réservoir communique avec l'atmosphère par un orifice d'échappement Il 3 etreçoitla matière par un tuyau 120. -Il comporte des avertisseurs de niveau supérieur 121 et infé- rieur 122. Un tuyau élévatoire 123, pourvu d'une portion d'admission tronconique 124, s'élève de l'extrémité infé- rieure du réservoir, traverse sa paroi supérieure et se termine dans un réceptacle 125. qui est monté sur la partie supérieure du réservoir. Le tuyau se prolonge dans la par- tie supérieure du récepta.cle où il comporte une ouverture de sortie située d'un côté d'une paroi verticale 126, disposée dans le réceptacle.
De l'autre côté de la paroi 126, le fond du réceptacle et la partie supérieure du réservoir sont per- cés d'ouvertures 127 placées l'une en face de l'autre, de sor- te que la matière s'accumule dans le réceptacle jusqu'à un niveau déterminé par la hauteur de la parai 126, et que l'excès de matière se déverse par-dessus la paroi et re- vient dans le réservoir.
L'air servant à faire monter la matière est introduit dans l'orifice d'amission 124 du tuyau 123 par une tuyère 128 alimentée par un tuyau 129 contenant un robinet à soupape 130, ce tuyau étant raccordé à un tuyau 131 venant d'un ventilateur 132, Un tuyau dérivé 133 partiou
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tuyau 131 en amont du robinet 130 et fait arriver l'air au dispositif diffuseur 118 en quantité réglée par une soupape
134 contenue dans le tuyau dérivé.
Le réceptacle 125 comporte un tuyau de sortie 135 communiquant par une manche 136 avec un ensacheur, désigné d'une manière générale par 136 Cet ensacheur comporte un fournisseur volumétrique 138 alimentant un ajutage horizontal 1398 sur lequel peut être monté un sac à remplir. L'ensacheur comporte aussi un dispositif interrupteur 140 qui fonctionne sous l'action du poids supporté par l'ajutage et interrompt l'arrivée de la matière dans l'ajutage pendant qu'on échange les sacs.
Dans toutes les formes d'installation servant à dis- tribuer la matière avec un débit constant, celle-ci subit d'abord une aération qui la fluidifie, puis monte dans un espace de grande longueur par rapport à son diamètre, sous l'effet de l'introduction d'un gaz inerte à l'extrémité infé- rieure de cet espace, le volume de gaz fourni pour élever la matière étant sensiblement plus grand que celui qui sert à la fluidifier. La matière fluidifiée élevée dans l'espace précité de la manière décrite, se rassemble sous forme d'une masse de hauteur constante, dont elle s'échappe par un ori- fice f ixe. Etant donné que la hauteur de la matière au-dessus de l'orifice est toujours la même, le débit de cet orifice est constant.
L'excès de matière arrivant dans la masse au- dessus de l'orifice revient dans la masse initiale, ou peut être utilisée de tout autre manière. Le réceptacle communique par l'orifice avec un dispositif fournisseur volumétrique et, étant donné que le volume de matière qui arrive à ce disposi- tif est constant , il fonctionne convenablement tout ins- tant et son action ne peut être rendue irrégulière par la
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formation de poches et par subversion. De même, la dou@@ité de là-matière aérée dans le réservoir reste constante, et la distribution ne subit aucune irrégularité résultant de variations de la densité.