Famille Peruzzi
Peruzzi | ||
![]() Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur à six poires d'or, tigées et feuillées du même | |
---|---|---|
Allégeance | ![]() ![]() ![]() |
|
modifier ![]() |
La famille Peruzzi, entre le XIIe et le XVe siècle, fut une des lignées bourgeoises les plus influentes et prospères de la République de Florence, en Toscane. Son ascension s’inscrit dans le contexte du mouvement communal. Les Peruzzi s’illustrèrent sur les plans politique et économique. Ils bénéficièrent principalement de leurs liens privilégiés avec la papauté, le Royaume de Charles Ier d'Anjou et la monarchie britannique. Ils constituèrent une super-compagnie dont les activités commerciales, financières et manufacturières s’étendaient à travers l’Europe et le bassin méditerranéen. À l’instar d’autres marchands-banquiers, certains Peruzzi pouvaient contourner la loi pour parvenir à leurs fins. Leur déclin relatif commença au milieu du XIVe siècle à la suite de leur retentissante faillite. Ils préservèrent tout de même l’essentiel de leurs fortunes et demeurèrent présents sur la scène politique. Ils participèrent à divers complots de près ou de loin pour retrouver leur pouvoir d’antan. Leurs échecs et l’avènement du règne des Médicis, au milieu du XVe siècle, consacra leur marginalisation politique. Leur passage laissa des traces qui feront leur renommée.
Les origines et l’ascension de la famille Peruzzi
[modifier | modifier le code]Le plus lointain ancêtre connu de la famille Peruzzi est Ubaldino di Peruzzo, domicilié en 1150 dans le village de la Ruota situé dans le Valdarno, près de la ville de Florence. Peut-être fonde-il une « consorteria » (une coterie), dans l’esprit du « campanilismo », qui entraînait les clans familiaux à se livrer à des guerres de clocher pour faire valoir leurs intérêts politiques et économiques. Quoiqu’il en soit, les Peruzzi s’installent ensuite à Florence. En 1203 Guido Peruzzi devient un Conseiller de la cité. Les Peruzzi intègrent la corporation marchande du change et de la laine (Arte di Calimala), puis plus tard, celle des banquiers et des changeurs de monnaie (Arte del Cambio)[1]. Le nom des Peruzzi apparaît dans les affaires bancaires françaises en 1248. La première attestation d’une compagnie des Peruzzi date de 1274, celle de Filippo[2]. Il semble aussi qu’une petite succursale des Peruzzi est présente à Naples dès les années 1270[3].
Les Peruzzi qui hissèrent la « casato » (la maison) dans les hautes sphères du pouvoir furent Filippo et Arnoldo, fils d’Amedeo di Filippo di Peruzzi. Chacun d’eux forma une branche distincte de la lignée. À cette époque les cités italiennes se divisaient entre les partisans de l’empereur (gibelins) et de la papauté (guelfes). Au début des années 1260, Filippo en tant que conseiller de Florence est gibelin, tandis que la branche d’Arnoldo est guelfe. Ce dernier réussit à rester dans la cité tout en levant des fonds secrètement pour continuer la lutte contre les gibelins avec l'aide militaire de Charles Ier d'Anjou. Après la défaite de ceux-ci à Bénévent en 1266 et à Tagliacozzo en 1268, Filippo est contraint à l'exil, se fait peut-être mercenaire, tout en menant à bien ses affaires, avant de revenir à Florence en 1280 dans le sillage de la réconciliation entre les guelfes et les gibelins. L’instauration d'un nouveau gouvernement bourgeois est consacrée par les ordonnances de justice qui excluent du pouvoir la plupart des anciennes familles aristocratiques (les Magnats)[4]. Les deux branches de la famille Peruzzi se réunissent et ses membres deviennent d’éminents représentants de la république de Florence. Trois d’entre eux la servent comme prieurs, le plus haut poste du gouvernement, entre 1282 et 1292[3].
L’union de la famille est scellée par la création d’une compagnie spéciale divisée en deux parts égales, entre Arnaldo et Filippo. Arnoldo en 1289, s’occupant d’une succursale à Naples, sert de conseiller à Charles II. Après la mort d’Arnoldo en 1292, Filippo devient l’actionnaire majoritaire et le chef d’orchestre de la super-compagnie en devenir[5].
Jusqu’à sa mort en 1303, Filippo et la famille réussissent à traverser sans trop de dégât cette période très houleuse politiquement. Ils ne sont pas atteints par les ordonnances de justice de 1292 contre les Magnats (les aristocrates) et ils évitent aussi d’être emportés dans la tourmente entre les guelfes Blancs et Noirs. S’ils parviennent au sommet grâce notamment à la papauté et à la couronne française, ils financent possiblement l’expédition de Philippe le Bel en 1303 pour kidnapper Boniface VIII dans ce qui est connut comme l'attentat d'Anagni[6].
Réseau politique, commercial et financier des Peruzzi
[modifier | modifier le code]La papauté, les Angevins et des marchands-banquiers florentins trouvèrent des intérêts communs, essentiellement politiques et financiers, à s'opposer aux ambitions impériales des Hohenstaufen. Dès la fin des années 1260, les Angevins s’emparent du pouvoir à Naples avec l’aide des bourgeois guelfes florentins et chassent les gibelins de Florence[7]. Grâce à ces alliances, des marchands-banquiers florentins constituèrent des super-compagnies (celles des Bardi, des Acciaiuoli et des Peruzzi). Leurs capitaux de base découlaient de trois sources complémentaires : les foires de champagnes où commerçaient des marchands-banquiers florentins; les revenus de l’Église à travers l’Europe que ces derniers gérèrent à partir des années 1270; les ressources du Sud de l’Italie que les forces angevines leur permirent d’acquérir[8],[9].
La super-compagnie des Peruzzi
[modifier | modifier le code]C’est durant la période allant de 1292 à 1303 que la compagnie familiale des Peruzzi devient une super-compagnie, formant une société incorporée constituée d’actionnaires mais dont le contrôle majoritaire demeurera entre les mains des membres du clan Peruzzi jusque dans les années 1330[10],[11]. Ces super-compagnies se caractérisaient par l’intégration et la concentration de divers secteurs d’activités (commerciaux, manufacturiers, financiers), dont les ramifications faites de différentes branches et filières se déployaient à travers l’Europe et le bassin méditerranéen. Les ressources de la super-compagnie se composaient de deux éléments principaux, soit le capital social (la somme des apports de chaque associé à la compagnie) et les dépôts (les investissements du personnel et des particuliers rapportant un intérêt fixe de 7 à 8 % par an pour les uns et de 6 à 10 % pour les autres)[12].
Les marchandises que ces super-compagnies trafiquaient se répartissaient en quatre catégories principales (les denrées alimentaires, les objets vestimentaires, les produits exotiques, les armes et les métaux). Elles s’adonnaient aussi au change et à la banque, effectuant pour elles-mêmes ou pour des tiers des transactions financières, en espèce sonnantes et trébuchantes mais surtout grâce aux lettres de change, à travers leur réseau de succursales[13]. Leurs multiples compétences et connexions leur permettaient de s’adonner à d’autres activités afférentes, telles que l’assurance, la frappe de monnaie, le service postal, la transmission d’informations[14].
Concernant les bénéfices des super-compagnies, les Peruzzi au début du XIVe siècle versaient en dividende en moyenne 16% à leurs associés[15]. Il est possible de se faire une idée des inégalités économiques de l’époque en considérant que le revenu annuel moyen d’un ouvrier spécialisé représentait 5% (66 lires) de celui de l’une des branches familiales du clan Peruzzi (1219 lires). Les conditions devaient être encore moins faciles pour la plupart des personnes qui n’étaient pas aussi bien qualifiés[16].
Partenariat avec les Angevins
[modifier | modifier le code]Florence pouvait difficilement se passer des grains du sud de l’Italie[17]. Les prêts des bourgeois florentins consentis à la maison d'Anjou-Sicile avaient pour fonction de lui en assurer un approvisionnement constant et de leur procurer divers privilèges, tels que des sauf-conduits, des monopoles sur les marchés, les ressources naturelles et les produits agricoles, des droits d’exportation concernant les ports d’Apulie, des exemptions fiscales diverses et même le contrôle direct des taxes portuaires dans les provinces adriatiques du Royaumes de Naples. Par exemple les Peruzzi, en 1304-1305, prêtent à Charles II plus de 9000 onces d’or pour financer la répression d’une insurrection en Sicile, dans la foulée des Vêpres siciliennes. En 1308, ils sont placés en charge de collecter les taxes liés à l’exportation de grains provenant des Abruzzes, un secteur commercial qui, de surcroît, était en grande partie sous leur contrôle. Les marchands-banquiers florentins bouclaient la boucle en exportant leurs propres productions de textiles (à partir de la laine anglaise, flamandes et française, et parfois même du sud de l’Italie) soit vers le sud de l’Italie ou vers les cités du nord qui n’en manufacturaient pas, telles que Gênes, Venise et Sienne. Il n’est pas anodin de souligner que le roi Robert Ier de Naples logea au palais des Peruzzi en 1310[18].
Partenariat avec la couronne britannique
[modifier | modifier le code]Les Bardi étaient implantés en Angleterre depuis 1267 et les Peruzzi les rejoignirent peu de temps après. Les marchands-banquiers florentins contractaient avec les producteurs de laine, dont les monastères étaient parmi les plus importants, et les revendaient à leurs manufacturiers et à leurs clients en Flandres ou ailleurs dans la péninsule italienne. Comme avec les Angevins, les prêts consentis à la couronne britannique par les super-compagnies leurs procuraient des avantages commerciaux et fiscaux[19].
Droit commercial, fraudes fiscales et détournements de fonds
[modifier | modifier le code]Grâce à l’importance des super-compagnies et à l’omniprésence des marchands-banquiers florentins, ces derniers purent déployer, à travers l’ensemble de leurs réseaux, un éventail de stratagèmes pour profiter de leur statut informel, notamment en multipliant les citoyennetés, en contournant les lois, en échappant à la fiscalité. Ils pouvaient usurper l’identité de marchands-banquiers italiens d’autres cités afin de bénéficier de leurs avantages commerciaux, ou encore éviter d’être inculpés ou de se faire expulser[20].
Au moins deux histoires de détournements de fonds concernant la super-compagnie des Peruzzi sont connues à ce jour. La première remonte à la fin des années 1320. Tommaso di Arnoldo Peruzzi, le chef de la compagnie depuis 1303, emmène en procès un de ses facteurs d’une succursale anglaise, Silimmanno, pour avoir surfacturé des comptes et détourner des fonds avec l’aide de son frère, d’un orfèvre peu scrupuleux et peut-être même du directeur de la filiale. Cette affaire révèle des liens obscurs entre la super-compagnie, ses investisseurs et le milieu interlope de l’époque[21].
L’autre histoire se déroule juste avant que la compagnie des Peruzzi ne fasse faillite. En 1341, certains membres du « popolo grasso» semblent vouloir profiter de leurs fonctions politiques pour détourner les fonds publics en faveur de leurs portefeuilles. Pacino di Tommaso Peruzzi est un de ceux-là. Il aurait empoché une partie des impôts de la cité, comme l’indique l'enquête menée en 1343 par Gautier VI de Brienne durant son bref et tumultueux règne à Florence[22].
L'Angleterre, le déclin et la faillite de la super-compagnie des Peruzzi
[modifier | modifier le code]Des compagnies de marchands-banquiers connaissent diverses difficultés financières dès le tournant du début du XIVe siècle. Les conflits entre les rois français et anglais n’aident rien à l’affaire. Le monarque français expulse la plupart des Lombards au crépuscule du XIIIe siècle[23], tandis que les faillites des compagnies florentines auprès de la couronne britannique se succèdent[24].
En Angleterre, les Bardi et les Peruzzi deviennent les super-compagnies dominantes dans les années 1320. Néanmoins les premiers revers de fortune des Peruzzi surviennent à la fin de cette décennie. La quatrième des six moutures de leur super-compagnie (1324-1331) diminue de moitié son capital et ne distribue pas de dividendes à ses actionnaires jusqu’en 1338. Le renversement d’Édouard II à l’automne 1326 contraint Bonifazio Peruzzi, le directeur de la compagnie, ainsi que son facteur de longue date, Giovanni Giuntini, à quitter Londres en 1328, devant se contenter de laisser sur place un représentant de second rang. Toutefois, dès l’année suivante, les Peruzzi rentrent dans les grâces d’Édouard III qui leur attribue la moitié de la collecte des sommes ecclésiastiques, des taxes portuaires et l’administration des monnaies royales (sans la gestion d’ateliers de frappes). Cela dit, ils ne redeviennent pas d’importants créanciers du roi avant 1335[25], lorsqu’ils s’associent avec les Bardi pour former une sorte de « joint-venture »[26]. Cependant les prêts qu’ils accordent à Édouard III, au début de la Guerre de Cent Ans, leur ferment le marché français, les éloignent de la faveur papale et les brouillent avec les Anjou de Naples[27].
Édouard III répudie ses dettes en octobre 1343 (dont environ 100 000 florins aux Peruzzi) et la super-compagnie déclare faillite en 1344[28]. Les petits investisseurs sont les plus touchés, tandis que les Peruzzi, pour leur part, réussissent à réduire leurs pertes en émettant des obligations sur le marché couvrant 80 % de leurs dettes, à condition que les rois anglais et angevin remboursent les repreneurs, ce qu’ils ne font pas au grand dam des nouveaux détenteurs[29]. Aussi, les arrangements finaux accordent aux créanciers 36,25 % de leurs réclamations contre les Peruzzi[30].
La faillite de la super-compagnie fut attribuée au défaut de remboursement de la couronne britannique, à ses propres problèmes structurels venant de son manque de liquidité, à la Guerre de Cent Ans qui affectait le transport et le commerce de la laine dans les Flandres, aux tensions qui secouaient la botte italienne affectant là aussi les affaires, ainsi qu’aux mésententes avec la papauté[31],[32].
Les troubles politiques et économiques à Florence ont aussi joué un rôle dans la faillite des Peruzzi. Au cours des décennies antérieures, les guerres qu’ils supportent dans le nord de la Toscane afin de sécuriser leur commerce avec le nord de l’Europe sont coûteuses et désastreuses. Parallèlement une crise économique mène les Bardi à faire un coup d’État raté en 1340, ce qui les contraint à l’exil. Ils complotent avec les Peruzzi afin de porter au pouvoir en 1342 Gautier de Brienne, le Duc d’Athènes, en tâchant d’obtenir de lui l’immunité pour leurs compagnies contre d’éventuels créanciers. Ce dernier décide plutôt de répudier les dettes de la cité contre l’avis du « popolo grasso » qui le fait démettre de ses fonctions en juillet 1343. Puis le régime est renversé par un mouvement populaire en septembre 1343, et en l’espace de quelques semaines les Peruzzi et les Acciaiuoli déclarent faillite, suivit en 1346 par les Bardi après que la commune eut décidé de restructurer et de dévaluer sa dette publique dont ces derniers détenait une large part[33].
Somme toute, à long terme, la déconfiture politique des Peruzzi leur fut peut-être plus désastreuse que leur faillite économique. Dans les années 1420, les Peruzzi sont encore très prospères, constituant la sixième plus riche famille de Florence, leurs maisons prédominent les environs de Santa Croce où la moitié de leurs 27 branches familiales demeure dans la Piazza di Peruzzi[34]. Toutefois, sur le plan politique, bien que les Peruzzi contribuèrent au gouvernement de la cité avec 9 gonfaloniers et 54 priori (membres du gouvernement) entre 1250 et 1350, ils ne semblent avoir fait représenter qu’un seul gonfalonier après cette période[35].
Des complots
[modifier | modifier le code]Durant la deuxième moitié du XIVe siècle, des membres de la « casato » des Peruzzi ne se laissèrent pas évincer du pouvoir sans combattre, n’hésitant pas à ourdir des complots si nécessaire. Ils semblent avoir manigancé avec d’autres représentants du « popolo grasso » et d’anciens Magnats pour renverser le gouvernement populaire et garder la mainmise sur le pouvoir de 1348 à 1378. Cette même année voit la révolte des Ciompi court-circuité par les «Conspirateurs de décembre», des membres de la bourgeoisie dont font partis Benedetto di Simone Peruzzi et Bonifazio Peruzzi[36]. Les conspirateurs pouvaient néanmoins s’attirer les foudres de leurs proches, comme Benedetto qui s’est fait maudire par son père pour avoir terni l’honneur familial en n’étant pas à la hauteur des vertus civiques[37].
Entre 1426 et 1434, alors que Florence est toujours en proie aux conflits entre factions, les Peruzzi concluent un pacte, datant de juin 1433, pour préserver leurs intérêts, rester unis et se protéger contre leurs rivaux. Alliés aux Albizzi, leur coup raté contre les Médicis en 1434 contraint l’essentiel de la « casato » à l’exil ou à l’exclusion de la fonction publique[38]. En 1478, elle semble impliquée dans la conjuration des Pazzi, ce qui de nouveau force une autre partie de la famille à s’exiler. Elle se retrouve dans diverses villes de la péninsule, comme à Vérone ou à Venise, ou à Cagli et à Mondolfo, et finit par ajouter à la lignée une branche française, les Berluc-Pérussis.
Journal d'un exilé, renommée culturelle, descendance illustre
[modifier | modifier le code]Condamné à l’exil, Luigi Peruzzi (1410-1484) laissa un manuscrit. Il était le fils de Ridolfo Peruzzi, un des chefs du parti oligarchique qui s’opposa à Côme de Médicis. Bannit de sa patrie, Ridolpho meurt peu de temps après et Luigi son sixième fils âgé de 24 ans décide de s’installer à Avignon en 1445, un ancien comptoir commercial de la famille Peruzzi, d’où il relance ses affaires permettant à sa lignée d’intégrer la noblesse avignonnaise. Réalisant au fil des ans qu’il ne pourrait jamais retourner en sa terre natale, il se résout à l’âge de 65 ans à rédiger son journal d’exil, le Livre, un manuscrit en langue vernaculaire, représentant un testament littéraire et spirituel, faisant l’éloge de la culture florentine[39].
La renommée de la famille Peruzzi est attestée sur le plan culturel, étant même citée par Dante Alighieri dans le chant XVI du Paradis de la Divine Comédie[40]. Au sommet de sa gloire, elle fit peindre à fresque par Giotto sa chapelle privée dans la basilique de Santa Croce à Florence.
D'autres Peruzzi s'illustrèrent au fil du temps, notamment:
- Baldassarre Peruzzi, peintre, architecte et ingénieur militaire
- Giovanni Sallustio Peruzzi, architecte, fils de Baldassarre Peruzzi.
- Ubaldino Peruzzi, (1822 - 1891) homme politique italien, primo sindaco de Florence.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Pierre ANTONETTI, La vie quotidienne à Florence au temps de Dante, Saint-Amand-Montrond, Hachette, , p.161
- ↑ Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.17-19
- (en) KLEINHENZ, Christopher, Richard, Lansing, Medieval Italy: an encyclopedia, Routledge, coll. « The Routledge encyclopedias of the Middle Ages », (ISBN 978-0-415-93929-4, 978-0-415-93930-0 et 978-0-415-93931-7), p.877-878
- ↑ Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.15-16
- ↑ Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.20-22
- ↑ Edwin S. Hunt, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8)
- ↑ ANTONETTI, Pierre, La vie quotidienne à Florence au temps de Dante, Saint-Amand-Montrond, Hachette, , p.12-13
- ↑ (en) Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.48 et p.61-62
- ↑ (en) PADGETT, Jonh. F., « « The Emergence of Corporate Merchant-Banks in Dugento Tuscany » », dans PADGETT, Jonh. F., Walter, W., Powell, The Emergence of Organizations and Markets, Princeton, , 560 p. (lire en ligne), p.127-132
- ↑ (it) PLEBANI, d. Eleonora, « «Peruzzi» », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. Volume 82, (URL : https://www.treccani.it/enciclopedia/peruzzi_(Dizionario-Biografico)/)
- ↑ (en) Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.25
- ↑ RENOUARD, Yves, Les hommes d'affaires italiens du Moyen Âge, Paris, Tallandier, , p.174-179
- ↑ Renouard, Yves, Les hommes d'affaires italien du Moyen Âge, Paris, Tallandier, , p.183-187
- ↑ ANTONETTI, Pierre, La vie quotidienne à Florence au temps de Dante, Saint-Armand-MOntrond, Hachette, , p.161
- ↑ Renouard, Yves, Les hommes d'affaires italiens du Moyen Âge, Paris, Tallandier, , p.201-202
- ↑ ANTONETTI, Pierre, La vie quotidienne à Florence au temps de Dante, Saint-Amand-Montrond, Hachette, , p.183
- ↑ (en) Dameron, George, « « Feeding the Medieval Italian City-State: Grain, War, and Political Legitimacy in Tuscany, c. 1150–c. 1350 » », Speculum, vol. Vol. 92, no No. 4, , p.983 (lire en ligne)
- ↑ (en) ABULAFIA, David, « « Southern Italy and the Florentine Economy, 1265-1370 » », The Economic History Review, vol. Vol. 4, no Num. 3, , p.380 et p.385-387 (URL: https://doi.org/10.2307/2595879)
- ↑ Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.151-153
- ↑ MiCHIENZI, Ingrid Houssaye, « « La “nation” et les milieux d’affaires florentins aux XIV et XVe siècles » », dans Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public, Nation et nations au Moyen Âge, Éditions de la Sorbonne, , 356 p. (URL: https://hal.science/hal-02386395/document), p.307-309
- ↑ Quertier, Cédric, « « “La grenouille et le bœuf” ? Ascension frauduleuse, patrimoine et chute d’un facteur d’une super compagnie (Silimanni vs Peruzzi, Florence, 1330) » », Médiévales : fortunes, richesses, pouvoir, vol. Vol. 1, no Num. 83, , p.86-90 et p.104 (URL : shs.cairn.info/revue-medievales-2023-1-page-85?lang=fr)
- ↑ (it) PLEBANI, d. Eleonora, « «Peruzzi» », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. Volume 82, (URL : https://www.treccani.it/enciclopedia/peruzzi_(Dizionario-Biografico))
- ↑ (en) PADGETT, Jonh. F., « « The Emergence of Corporate Merchant-Banks in Dugento Tuscany » », dans PADGETT, Jonh. F. et Walter, W., Powell, The Emergence of Organizations and Markets, Princeton University Press, , 560 p. (lire en ligne), p.144
- ↑ Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.61
- ↑ QUERTIER, Cédric, « « “La grenouille et le bœuf” ? Ascension frauduleuse, patrimoine et chute d’un facteur d’une super compagnie (Silimanni vs Peruzzi, Florence, 1330) » », Médiévales : fortunes, richesses, pouvoir, vol. Vol. 1, no Num. 83, , p.87 (URL : shs.cairn.info/revue-medievales-2023-1-page-85?lang=fr.)
- ↑ (en) Edwin S. HUNT, The medieval super-companies: a study of the Peruzzi Company of Florence, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-52879-8), p.61
- ↑ (it) PLEBANI, di Eleonora, « «Peruzzi» », Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 82, vol. Vol 82, (URL : https://www.treccani.it/enciclopedia/peruzzi_(Dizionario-Biografico))
- ↑ Joël Chandelier, L'Occident médiéval : D'Alaric à Léonard (400 - 1450), Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 700 p. (ISBN 978-2-7011-8329-9), chap. 10 (« Une crise du Moyen Âge ? (1300-1450) »), p. 497
- ↑ PLEBANI, di Eleonora, « «Peruzzi» », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. Vol. 82, (URL : https://www.treccani.it/enciclopedia/peruzzi_(Dizionario-Biografico)/)
- ↑ (en) HUNT, Edwin S., « « A New Look at the Dealings of the Bardi and Peruzzi with Edward III » », The Journal of Economic History, vol. Vol. 50, no Num. 1, , p.160 (URL: http://www.jstor.org/stable/2123442)
- ↑ (en) HUNT, Edwin S., « « A New Look at the Dealings of the Bardi and Peruzzi with Edward III » », The Journal of Economic History, vol. Vol. 50, no Num. 1, , p.157 (URL: http://www.jstor.org/stable/2123442 p.160)
- ↑ DEL PUNTA, Ignazio, « « Italian Firms in Late Medieval England and their Bankruptcy: Re-reading an Old History of Financial Crisis » », dans CAMPOPIANO, Michele, Helen, Fulton, Anglo-Italian Cultural Relations in the Later Middle Ages, York, Boydell & Brewer, (URL: https://www.jstor.org/stable/j.ctvc16f2p), p.86
- ↑ (en) HUNT, Edwin S., « « A New Look at the Dealings of the Bardi and Peruzzi with Edward III » », The Journal of Economic History, vol. Vol. 50, no Num. 1, , p.160 (URL: http://www.jstor.org/stable/2123442)
- ↑ (en) KENT, D. V., F. W. Kent, « « A Self Disciplining Pact Made by the Peruzzi Family of Florence (June 1433) » », Renaissance Quarterly, vol. Vol. 34, no Num. 3, , p.337-338 et p.346-347 (URL: https://doi.org/10.2307/2861489)
- ↑ HEULLANT-DONAT, Isabelle et Frank, Collard, Les villes d’Italie : mi XIIe-mi XIVe siècles, Paris, Atlande, , p.407
- ↑ (en) FREDONA, Robert A, “Political Conspiracy In Florence, 1340-1382”, PH. D., Cornell University, (URL: https://ecommons.cornell.edu/server/api/core/bitstreams/0a8a7ae1-f521-4a96-84ce-4d1d5e0d6ed1/content), p.23, 34, 174, 181
- ↑ LECLERC, Élise, « « Des Miroirs pour les pères ? Notes sur les vices et les vertus dans les livres de famille florentins (xive-xve siècles) » », Vices et vertus dans la Romanité médiévale (XIIIe-XVe siècle), E-spania, vol. Vol. 22, , p.11 (URL : https://doi.org/10.4000/e-spania.24949)
- ↑ (en) KENT, D. V., F. W. Kent, « « A Self Disciplining Pact Made by the Peruzzi Family of Florence (June 1433) » », Renaissance Quarterly, vol. Vol. 34, no No. 3, , p.344 (URL: https://doi.org/10.2307/2861489)
- ↑ GENNARO, Ferrante, « « Écriture de l’exil et « langue restituée ». Réflexions sur le florentin de Luigi Peruzzi (1410-1484) » », Arzanà, vol. Vol. 19, , p.32-54 (lire en ligne)
- ↑ Canto XVI, nel quale il sopradetto messer Cacciaguida racconta intorno di quaranta famiglie onorabili al suo tempo ne la cittade di Fiorenza, de le quali al presente non è ricordo né fama.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]ABULAFIA, David, « Southern Italy and the Florentine Economy, 1265-1370 », The Economic History Review, Vol. 34, no. 3, 1981, p. 377-388, URL: https://doi.org/10.2307/2595879
ANTONETTI, Pierre, La vie quotidienne à Florence au temps de Dante, Saint-Amand-Montrond, Hachette, 1979, 310 p.
DAMERON, George. « Feeding the Medieval Italian City-State: Grain, War, and Political Legitimacy in Tuscany, c. 1150–c. 1350 », Speculum Vol. 92, no. 4, 2017, p. 976–1019, URL: https://www-jstor org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/26583617?searchText=&searchUri=&ab_segments=&searchKey=&refreqid=fastlydefault%3A50c7a1c02c786c115fe75dcdea838e5b&initiator=recommender&seq=1
DEL PUNTA, Ignazio, « Italian Firms in Late Medieval England and their Bankruptcy: Re-reading an Old History of Financial Crisis » , p.67-86, dans CAMPOPIANO, Michele, Helen, Fulton, Anglo-Italian Cultural Relations in the Later Middle Ages, York, Boydell & Brewer, 2018, p.86., URL: https://www-cambridge-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/core/books/angloitalian-cultural-relations-in-the-later-middle-ages/03EBA87E7FCE29F519F8335C1ADADA3F?locatt=mode:legacy
FREDONA, Robert A., “Political Conspiracy In Florence, 1340-1382”, PH. D., Cornell University, 2010, 327 p., URL: https://ecommons.cornell.edu/server/api/core/bitstreams/0a8a7ae1-f521-4a96-84ce-4d1d5e0d6ed1/content
GENNARO, Ferrante, « Écriture de l’exil et « langue restituée ». Réflexions sur le florentin de Luigi Peruzzi (1410-1484) », Arzanà, VOL. 19, 2017, p.32-54, URL : https://journals.openedition.org/arzana/1040#quotation
HEULLANT-DONAT, Isabelle. (dir.), Les villes d’Italie : mi XIIe-mi XIVe siècles, Paris, Atlande, 2005, p. 407
HUNT, Edwin S., « A New Look at the Dealings of the Bardi and Peruzzi with Edward III », The Journal of Economic History Vol. 50, no. 1, 1990, p. 149–162, URL: http://www.jstor.org/stable/2123442 p.160
HUNT, Edwin S., The Medieval super-companies: A study of the Peruzzi company in Florence, Cambridge University Press, 1994, 291 p., URL: https://www.cambridge.org/core/books/medievalsupercompanies/EA278474C3AF70509E1D143CF3977AB6
KENT, D. V., F. W. Kent, « A Self Disciplining Pact Made by the Peruzzi Family of Florence (June 1433) », Renaissance Quarterly, Vol. 34, no. 3, 1981, p. 337–355, URL: https://doi.org/10.2307/2861489, p.344
KLEINHENZ, Christopher, Richard, Lansing, Medieval Italy : An Encyclopedia, New York, Taylor & Francis Group, 2004, 1321 p., URL: https://ebookcentral.proquest.com/lib/uqam/detail.action?docID=1138441 p.877-878
LECLERC, Élise, « Des Miroirs pour les pères ? Notes sur les vices et les vertus dans les livres de famille florentins (xive-xve siècles) », Vices et vertus dans la Romanité médiévale (XIIIe-XVe siècle), E-spania, Vol. 22, 2015, 19 p., URL : https://doi.org/10.4000/e-spania.24949
MICHIENZI, Ingrid Houssaye, « La "nation" et les milieux d'affaires florentins aux XIVe et XVe siècles », p.299-310, dans Nation et nations au Moyen Âge, Publications de la Sorbonne, 2014, 356 p., URL : https://hal.science/hal-02386395/
PADGETT, Jonh. F., « The Emergence of Corporate Merchant-Banks in Dugento Tuscany », p. 121-167, dans PADGETT, Jonh. F., Walter, W., Powell, The Emergence of Organizations and Markets, ed., Princeton, 2013, 560 p., URL : https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt1r2fmz.13?seq=3
PLEBANI, di Eleonora, «Peruzzi», Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 82 (2015), URL : https://www.treccani.it/enciclopedia/peruzzi_(Dizionario-Biografico)/
QUERTIER, Cédric, « “La grenouille et le bœuf” ? Ascension frauduleuse, patrimoine et chute d’un facteur d’une super compagnie (Silimanni vs Peruzzi, Florence, 1330) », Médiévales : fortunes, richesses, pouvoir, Vol. 1 n° 83, 2023, p.87, URL : shs.cairn.info/revue-medievales-2023-1-page-85?lang=fr.
RENOUARD, Yves, Les hommes d’affaires italiens du Moyen Âge, Paris, Tallandier, 1968, 383 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Banquiers lombards
- Maison-tour toscane des Peruzzi
- Image de l'arcade des Peruzzi
- Chapelle Peruzzi à Santa Croce, les fresques de Giotto : Scene della vita di San Giovanni Evangelista e di San Giovanni Battista
- Histoire des mines d'argent
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) La chapelle Peruzzi